Le voyage de Takoumi

Saison 3

L’échappée belle

En treize jours (je radote … comme pour me convaincre que c’est arrivé) les choses ne s’arrêtent pas là bien sûr, nous avons tentés de fuir la ville … en automobile. Et même si nous avons dû revenir trois jours plus tard, cette promenade a été une bouffée d’air frais (au propre comme au figuré).

Dans un premier temps, la cavale a commencée le long de la mer, par un arrêt express dans la vielle ville de Tarifa pour une pause en terrasse, préliminaire au déjeuner que nous prévoyons au cap de Trafalgar…

PENTAX ImagePENTAX Image
Au sujet de ce lieux connus pour la tristement défaite de la marine Française, j’avoue que je me demandais bien quelle bêtise irrévérencieuse j’allais bien pouvoir commettre sur place pour au moins faire un pied de nez au touristes issus du camp opposé. En fait, je n’ai rien fait, les Espagnols s’en sont chargés pour moi bien avant… Pas un seul panneau indicateur, pas même à l’entrée du bourg, rien d’organisé si ce n’est un parking hors de prix, ultime endroit où abandonner son véhicule à des lieues et des lieues du cap, accessible uniquement à pied. A ce moment, il me fait sourire de penser que sur ce coup là, les Espagnols étaient de notre côté et qu’ils ont eux aussi quelques scrupules à organiser un lieu de défaite en attraction touristique. Un peu comme les gallo-romains ont oubliés où se situait la ville d’Alesia…

Apres ça, nous reprenons l’échappée jusqu’à Cadiz, où nous avions pensé attendre avec Takoumi la fenêtre météo pour les Canaries. Bien nous a pris d’annuler ce détour. Autant la vieille ville est belle et agréable avec son cœur piétonnier, autant la marina n’a rien à envier à « La Ligne » en termes de qualité de vie et d’éloignement de toute vie sociale.
Nous prenons donc un grand plaisir à decouvrir le bord de mer en fin d’après midi et à nous perdre dans ces quartiers animés jusqu’à une heure avancée de la soirée. Nous perdre a deux reprises d’ailleurs, l’une intentionnellement, comme toujours quand nous découvrons une ville, mais l’arrivée à l’hôtel nous réserve surprises, remue-méninges et sueurs froides… Quelle idée aussi de choisir un hôtel avec parking au beau milieu d’un centre historique presque intégralement réservé aux piétons ? Ceci dit, malgré l’absence de fenêtre dans la chambre, l’hôtel ne manque pas de charme, notamment un toit terrasse auquel nous n’accédons par conte que le lendemain matin.

PENTAX ImagePENTAX Image

IMG_6333IMG_6338

IMG_6343

Le lendemain justement, nous ne traînons pas pour faire nos bagages, nous partons pour « Ronda » en passant par la montagne.
En particulier le col « puerto de El Boyar », qui culmine à 1103 mètres et dont je ne doute pas qu’il mérite son titre scientifiquement prouvé de lieu d’Espagne où la pluviométrie est la plus élevée.

PENTAX ImagePENTAX Image

PENTAX Image
« Ronda » est donc une petite ville de l’arrière pays andalous, perchée au sommet des premiers reliefs des montagnes, charmante bien qu’un peu touristique, le centre historique où nous dînons est séparé du centre actuel par un précipice vertigineux qui semble couper la montagne en deux et qu’un pont non moins improbable enjambe. La vue est superbe depuis la terrasse que nous trouvons avant de repartir.

PENTAX ImagePENTAX Image

PENTAX ImagePENTAX Image

PENTAX ImagePENTAX Image

PENTAX ImagePENTAX Image

PENTAX ImagePENTAX Image

Il est temps de retourner à « La Ligne », nous avons des courses a faire pour notre depart que nous espérons proche (naïfs que nous sommes) et un rendez-vous pour l’apéritif du soir avec un bateau-copains que nous suivons et que je n’ai pas pu prévenir à temps, ni pour la marina, ni pour la ville, ni pour le lounge bar…

Pour la petite histoire, un alternateur du bateau (et oui, encore un) présente des signes d’abandon, et donc, lors de notre escapade dans les terres, chemin faisant, nous sommes en quête d’un générateur portable dans les « ferreteria » des zones rurales au cas où il rendrait l’âme de manière plus définitive. Nous trouvons notre bonheur en arrivant à Ronda, donc, à défaut de « Honda », nous l’appellerons le « Ronda ».
Je dois reconnaître que ça fonctionne aussi bien car l’alternateur ne présente plus le moindre souci depuis que nous l’avons à bord. En même temps, ce n’est plus très important pour le moment car le plus gros consommateur électrique du bateau, le réfrigérateur, lui, ne fonctionne plus…

1 Commentaire

  1. Stéphane

    Hé hé, tous ces lieux me rappelle nos vacances en Andalousie de 2013 !

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *