Le voyage de Takoumi

Saison 3

Revenir sur ses traces

Quand nous quittons enfin Shelter Bay (ou Shelter Pay, c’est selon), notre premier arrêt ne nous est pas inconnu car nous retournons à Puerto Lindo et Isla Linton. Là même où nous avions atterris à notre arrivée des Îles Caïmans.

Non pas que le triptyque Marina Linton, Puerto Lindo et Panamarina soit incontournable, mais c’est une escale où nous avons quelques souvenirs plutôt agréables, à une demie journée de navigation côtière … Ce qui pour notre retour aux « affaires maritimes » nous convient parfaitement.

Bien que nous remontions vent et vagues, nous sommes très satisfaits de notre mise en « jambes ». La journée est belle et nous remontons à la voile sur plus de la moitié du chemin.

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Revenir sur ses pas, l’endroit fusse-t-il anecdotique, c’est aussi retrouver ses marques et ses repères. Un sentiment agréable de confort et de sécurité que nous avons rarement ressenti au cours de notre périple qui jusqu’ici se présentait comme une route à sens unique.

Nous retrouvons donc le mouillage de Puerto Lindo, un poil plus encombré qu’à la mauvaise saison. Mais aussi la « Casa X », le restaurant de Hans et son fils Martin. Rien n’a vraiment bougé en 6 mois, pas même les chauves souris qui continuent de prendre racines sous le drapeau Brésilien.

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Le restaurant français de Panamarina, tenu par Nico, reste un lieu de « gastronomie populaire » tout à fait recommandable. Pour certains, le « jour de la vache » hebdomadaire y est une institution qu’un garçon boucher ne renierait pas.

Sans surprise, la Marina Linton, reste une zone en chantier triste et sans autre intérêt qu’une connexion internet souffreteuse.

Las, point de ciel sans nuages au Panama, et à notre premier réveil, nous découvrons incrédules notre première avanie de la saison … batteries de service « à plat de chez à plat » … moins de 11 volts. Comme un coup de semonce qui annonce des ennuis et … des frais.

Heureusement, qui dit région familière dit aussi contacts … et nous retrouvons illico presto Pierrick, l’électricien français du mouillage, que nous avions rencontré à notre arrivée. Les batteries héritent du verdict « pas si mal que ça » voire « pas mauvaises du tout ». Le circuit de charge par contre n’inspire que suspicions.

Trois jours plus tard, sans diagnostic, nous sommes contraints de prendre la direction de l’austère marina pour pouvoir recharger, travailler à quai et dormir à plat … le mouillage est vraiment trop inconfortable avec la houle insistante.

Comme l’adage que j’ai entendu il n’y a pas si longtemps, les « emmerdes volent toujours en escadrilles » et le mauvais temps qui s’annonce nous immobilise 15 jours au port en terrain connu.

Nous en profiterons, souvent avec l’aide de Pierrick, devenu un bon copain, pour découvrir, un peu plus loin des terres inconnues.

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