Le voyage de Takoumi

Saison 3

L’île est habitée

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Nous poursuivons notre chemin aux îles Exumas en fonction d’un guide touristique offert en téléchargement par Navtour, un loueur de bateaux. Nous avons donc concocté un parcours jalonné de notre meilleure sélection de mouillages naturels commençant par l’île de « Leaf Cay », juste au nord de Lee Stocking Island.

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Depuis Long Island, nous prenons petit à petit conscience que nous pourrons aller presque partout aux Bahamas avec notre tirant d’eau vérifié de 1,75 mètres, mais que ce sera au prix de quelques moments intenses de concentration et de doutes tellement le fond est proche de la surface de la mer.
Toutefois, c’est plus facile à dire qu’à faire et nous n’en menons pas large au moment d’aborder la passe qui mène à Leaf Cay. Cette dernière semble redoutable aujourd’hui, les limites de la passe sont cachées juste sous la surface, la mer soulevée par le vent brise sur des rochers à peine éloignés et Takoumi est emporté au milieu de ce maelström surfant sur la crête des vagues …
Et ça passe bien finalement … Bien que nous nous demandons comment cela va se passer demain, pour le match retour. La navigation se termine dans un magnifique lagon protégé, slalomant dans un dédale de bancs de sables et de coraux.

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Le mouillage solitaire est, encore une fois, un bonheur, bien que le fort courant l’emporte sur le vent et nous prive de la protection de la capote rigide. Mouiller par l’avant dos au vent est une expérience qui nous échappait encore jusque là …

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Tant qu’à faire, puisque nous sommes arrivés de bonne heure, la visite en annexe est organisée illico presto. Et nous voilà partis en direction d’une micro baie invisible d’où nous sommes et d’où nous avons vu partir un bateau promène-touristes.

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La découverte que nous y faisons est énorme … l’île déserte est habitée par une tribu de très nombreux iguanes de bonne taille qui se prélassent au soleil sur le sable chaud. Se promener seuls au milieu d’eux est magique …

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La plage est constellée d’une multitude de traces de pattes et de sillons laissés par leur queue traînante et Il en est même un plus curieux que les autres qui est venu surveiller notre annexe pendant notre absence !

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Au matin, nous sommes soulagés de repasser la passe par temps calme pour notre trajet vers Staniel Cay et Big Major Spot. Navigation sans histoire où Manuela pêche deux belles prises de chacune 70 centimètres. Un barracuda trop gros pour être mangé, ciguatera oblige, que nous relâchons et un magnifique thon qui n’aura pas cette chance … Il sera bien malgré lui l’invité des quatre prochains repas.

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L’objectif cette fois est la plage aux cochons de « Big Major Spot », mais nous ne l’atteindrons pas pour une fois. En échange, nous connaissons désormais la sonde limite de Takoumi … à 1.30 mètres, nous touchons le fond ! Sans conséquence heureusement et à moins de nous tromper en étalonnant notre sondeur, nous ne ferons jamais mieux.

Nous posons donc l’ancre sagement en face de la marina de Staniel Cay. Enfin presque sagement, il n’y a que deux mètres de profondeur, des morceaux d’épaves dans le fond, des bancs de sable dans trois directions et un fort courant de marée qui nous oblige à nous baigner avec un bout amarré au bateau !

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La découverte de Staniel Cay nous fait sillonner un village aux deux visages, village vacances organisé aux abords immédiat de la marina et village local avec boutiques chez l’habitant pour le reste. Plutôt sympa dans l’ensemble. Surtout quand se révèle une quantité de requins dormeurs ou nurse shark et de raies qu’il est possible d’observer depuis la plage ou les docks.

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Au niveau pratique, il n’y a pas de distributeur de billets sur cette île. C’est donc la marina qui se charge de nous vendre quelques dollars américains en échange de la commission la plus élevée que nous n’ayons jamais constatée, 15% … Tout à fait en accord avec le magasin d’alcool qui se trouve être … une laverie automatique dont nous ne profiterons pas mais dont la qualité semble indéniable.

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Pour le déjeuner, nous jèterons notre dévolu sur un restaurant très local, violet, face à la plage. Le plat de poisson frit est excellent bien que servi dans l’incontournable boîte de vente à emporter en polystyrène que l’on a retrouvé dans toutes les anciennes colonies anglaises jusqu’ici.
Mais nous ne nous arrêtons pas à ça, le restaurant est pourvu du seul wifi disponible sur l’île à l’heure où nous y sommes. Nous avons bien vu un homme monter en haut de l’immense tour de communication le matin, mais rien n’y fait, la connexion de la marina reste muette.

Avec ceci, nous organisons une promenade en annexe pour aller voir les cochons baigneurs de Major Big Spot que notre « tyran » d’eau nous a refusé. Mais hélas, nous faisons le tour de l’île sans en voir un seul alors que nous nous attendions à les voir nager en direction de notre embarcation. Ils semble que l’horaire pour les voir soit en fin de journée, avant le coucher du soleil et nous avons choisi le plein après-midi … l’heure de la sieste pour les cochons ! Nous sommes bien évidement déçus mais on ne peut pas gagner à tous les coups.

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Sur le retour, nous passons quand même à Thunderbolt cave qui est plus qu’un lot de consolation. La grotte sous marine où un « James Bond » a été tourné, n’est accessible qu’en snorkeling et les couleurs des quelques ouvertures de lumières ainsi que la tortue, une raie et le banc de poissons multicolores qui y séjournent en font une jolie excursion.

Le jour du départ, nous sommes presque retenus par un morceau d’épave dans laquelle est coincée notre chaîne, heureusement, la manœuvre de dégagement est vite trouvée.
Par contre, alors que nous attendions pétole, un bon vent du sud gonfle nos voiles, comme un rappel que nos dernières données météo ont 5 jours et commencent à être « un peu foireuses ». Mais nous ne comprendrons à quel point qu’en atteignant Shroud Cay, notre destination suivante.

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6 Commentaires

  1. delphine

    Coucou les zamis!
    Merci de continuer à nous faire rêver…. ça rappelle de bons souvenirs de découvertes heureuses ou moins drôles de nouvelles iles ! Manuela tu m’épates avec tes talents de poète, de pêcheur et de capitaine de nuit… et bravo pour votre livre ! Ici froid et pluie… mais les jours commencent enfin à rallonger ! Mathis est ravi de sa nouvelle école… même lui commence à évoquer de bons souvenirs de notre année en mer ! Kalisea est toujours au Marin… que fait donc son nouveau propriétaire? Et vous allez ou après? Bisous à tous

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    1. Olivier (Auteur de l'article)

      Hey ! Bonjour les Kalisea’s 😉
      Je pense qu’avec l’âge, Mathis va encore un peu plus développer l’aspect « j’ai traversé l’Atlantique », c’est bien 😉
      Par expérience, il vaut mieux éviter de chercher à savoir ce qu’un nouveau propriétaire fait de ton ancien bateau :-/ … S’il n’en fait rien, rachetez lui quand vous êtes prêt et pointez vous aux Bahamas ! C’est magnifique, quoique un peu pauvre au niveau faune marine … Et les gens tellement accueillants !
      Nous sommes assez fiers de notre livre dont nous venons seulement cette semaine de découvrir un exemplaire. Nous espérons que l’éditeur acceptera le suivant !
      Sinon, grosse nouvelle en exclu pour ceux qui lisent les commentaires, nous avons une nouvelle annexe, qui ne devrait nous servir ni à Cuba, ni Panama, ni au Pérou qui sont nos prochaines destinations 😉
      Bises et bon vents, !

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  2. Stéphane

    Génial ! Superbe tout ça !

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  3. Virginie

    vous me faites rever….
    … mais Thomas s’inquiète : c’est pas dangereux les iguanes.?????
    🙂

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    1. Olivier

      Et bien comment dire, il y en a bien un où deux qui ont essayé de venir à notre rencontre …. mais la plupart avait plutôt une attitude boudeuse 😉 Pas de grosses inquiétudes donc !

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  4. Cedric

    Ca a quel gout les iguanes?

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